J’ai 15 ans et déjà à l’époque, je suis passionné par la musique, sûrement grâce à mes oncles du côté de ma mère que j’adorais regarder quand ils jouaient en groupe et qui me subjuguaient.
Mon frère est guitariste, de 3 ans mon ainé, il joue dans une formation de reprises de Rock, Pop… Genre ( Rolling Stones, BeatlesJ-J cale)
De temps en temps, quand il me l’autorise, je vais les voir répéter, et je dois dire que cela ne fait que confirmer la vision magique que j’ai pour la musique.
Jusque, la je n’etais que spectateur, mais le destin va en décider autrement.

Le 2em guitariste du groupe de mon frère vend une guitare acoustique corde métal, c’est alors que je décide (grâce à l’aide financière de mes parents) de faire l’acquisition de ladite guitare.

Mais voilà, je me rends bien vite compte que jouer d’un instrument demande un travail et une discipline très rigoureuse.

Je décide donc de m’y atteler, et commence par les incontournables. ( Jeux interdits et autre titres de la même mouture)

Bien vite, j’aspire à plus…

C’est alors que je découvre les albums de Mrs Marcel DadiStephane Grossman, Chet Atkins.

Il faut bien avouer que la, le niveau vient de monter en flèche et je ne suis pas prêt pour affronter de tels morceaux.

Pas de problème.

Je relève mes “manches” et je commence tout doucement à déchiffrer grâce aux tablatures mes premiers morceaux de Marcel.

Quelques mois plus tard, les résultats sont plutôt satisfaisants, et je commence à jouer mes premiers titres de Mr Dadi.

En musique, le travail est toujours payant.

Il faut dire que je ne lésine pas sur la somme de travail que j’accorde à ma guitare. (minimum 6 heures par jour)

Et ouai quand on aime, on ne compte pas!

Les mois passent, et le nombre de morceaux durement appris sont plus nombreux.

Je commence à avoir un petit répertoire sympa que je ne cesse d’améliorer, je continue à bosser pour corriger les imperfections, et arrive après avoir travaillé de très longue heures à un résultat qui me satisfait presque.

Bin oui, presque, parce que je commence à me forger un esprit de plus en plus perfectionniste et ne cesse jamais de me remettre en question.

Je crois que c’est la, un trait de caractère de beaucoup de musiciens.

Il faut avoir cette envie de “bien faire” tout le temps, c’est ce qui nous permet d’aller plus loin… Enfin, je crois.

Un beau jour… Alors que j’assistais une fois de plus à une répétition du groupe de mon frangin, le bassiste qui n’avait pas pu venir, because il était malade, je crois, avait laissé sa basse dans le local.

Comme tout le monde le sait un groupe sans basse, c’est un peu comme une maison sans fondation.

ET LÀ!! Mon frère me propose de prendre la basse et d’essayer de les accompagner.

Timidement, j’accepte et je prends cet instrument inconnu pour moi.

Je ne sais pas comment on doit la tenir, enfin, j’en ai une petite idée quand même, et après m’avoir montré les accords et expliqué le rythme d’un de leurs morceaux, j’arrive tant bien que mal à les accompagner.

Je dois reconnaître qu’a la fin de la répétition, j’étais “crevé” mais en même temps, je venais de rencontrer l’instrument de ma vie.